Diffamazione a danno dei TdG
Con la sentenza di martedì 24 novembre 2009, il Tribunale correzionale di Nanterre ha riconosciuto Jacques Myard, deputato-sindaco di Maisons-Laffitte, e Le Point (magazine, settimanale parigino), colpevoli del delitto di diffamazione contro la Federazione Cristiana dei Testimoni di Geova della Francia (FCTJF).
Jacques Myard in un'intervista pubblicata sul sito internet
www.lepoint.fr, il 24 febbraio 2008, aveva fatto le seguenti osservazioni: "Dobbiamo invece essere grati a queste sette, che spesso non applicano (violano) la legge. E conosciamo le violazioni: bambini prigionieri, non-assistenza a persone che sono in pericolo, eredità estorte, …. a questo proposito (...) i Testimoni di Geova sono decisamente colpevoli di settarismo. I Testimoni di Geova rinchiudono i bambini (…) Solo per questo motivo potremo sospettarli di essere settari.
Monsieur Myard e Le Point sono stati condannati ad una multa di 2.000 € ciascuno. Devono anche versare alla FCTJF la somma di 5.000 € per risarcimento danni e di 3.000 € di spese legali.
La Corte ha così sanzionato in maniera esemplare questo attacco ingiustificato recato all'onore e alla libertà di credo dei Testimoni di Geova. La FCTJF ricorda a questo proposito che beneficia di un statuto di associazione cultuale disciplinato dalla legge del 9 dicembre 1905, e che le autorità hanno stabilito che i Testimoni di Geova rispettano l'ordine pubblico e non rappresentano alcun pericolo per lo sviluppo sia fisico che morale dei loro figli.
La FCTJF accoglie con favore questa decisione e condanna gli abusi alla libertà di espressione fatti contro i Testimoni di Geova
Il signor Myard e Le Point hanno fatto appello.
Louviers, le 3 décembre 2009
Par jugement rendu le mardi 24 novembre 2009, le Tribunal Correctionnel de Nanterre a reconnu Jacques MYARD, député-maire de Maisons-Laffitte, et Le Point, coupables du délit de diffamation à l'encontre de la FÉDÉRATION CHRÉTIENNE DES TÉMOINS DE JÉHOVAH DE FRANCE (FCTJF).
Jacques MYARD avait tenu les propos suivants, dans un entretien publié sur le site internet
www.lepoint.fr, le 24 février 2008 : " Nous devons en revanche apprécier quelles sont les dérives sectaires qui tombent sous le coup de la loi. Et là, les critères sont connus : enfermement d'enfants, non-assistance à personnes en danger, captation d'héritage... À ce titre, (...) les Témoins de Jéhovah sont clairement coupables de dérives sectaires. Les Témoins de Jéhovah enferment les enfants (...)... Rien que pour cela on peut les soupçonner d'être des sectes. "
Monsieur MYARD et Le Point ont été condamnés à une peine d'amende de 2 000 € chacun. Ils doivent également verser à la FCTJF les sommes de 5 000 € de dommages intérêts et de 3 000 € de frais de justice.
Le Tribunal a ainsi sanctionné de manière exemplaire l'atteinte injustifiée qui avait été portée à l'honneur et à la liberté de croyance des Témoins de Jéhovah.
La FCTJF rappelle à ce titre qu'elle bénéficie du statut d'association cultuelle, régie par la loi du 9 décembre 1905, et que les pouvoirs publics ont maintes fois établi que les Témoins de Jéhovah sont respectueux de l'ordre public et ne présentent aucun danger pour le développement tant physique que moral de leurs enfants.
La FCTJF se félicite de cette décision sanctionnant les abus de la liberté d'expression à l'égard des Témoins de Jéhovah.
Monsieur MYARD et Le Point ont fait appel.
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